dimanche 27 décembre 2015

Ils

Nous devrions éliminer le "ils". Le "nous" devrait suffire. Le monde entier fait partie de nous.
 [] à tous les plans, nous avons besoin des autres. Je souhaite le bonheur, donc, à cette fin, j’ai besoin de vous.

 Le dalaï-lama.

jeudi 10 décembre 2015

Emotion

Le mot "émotion" provient du mot latin emovere qui signifie "mettre en mouvement"

vendredi 6 novembre 2015

Le mal

On aimerait que le mal soit une chose simple : Beria, Staline… Mais le mal est quelque chose de plus diffus, d’éparpillé en chacun de nous. C’est pour cela que j’écris, pas pour étaler un catalogue d’horreurs, pour accabler les lecteurs, mais pour que chacun cherche en lui-même sa part d’humanité et apprenne à la préserver. Ce sont des choix de chaque instant;

Sevetlana Alexievitch

mardi 13 octobre 2015

L’enthousiasme

.... pour être performant en rugby, il faut de l’enthousiasme. Cette chose est une idée qui vous excite, un pari que vous faîtes avec vous-même, en vous disant, c’est sûr, ça va marcher même si vous avez le monde contre vous.

 ....ce n’est pas en ayant peur de faire des conneries qu’on risque gagner des matchs. Même les All Blacks sont sur cette ligne. À la limite, quand rien ne va, il faut jouer pour soi et non contre l’adversaire.

Villepreux

mardi 1 septembre 2015

Joseph Stiglitz



Les inégalités sont souvent le résultat de rentes et de monopoles paralysant l'économie.

Les inégalités ne sont pas une fatalité, elles sont le résultat de choix politiques. Pour preuve, des Etats ont réussi à allier croissance et équité parce qu’ils ont fait de ce double objectif une priorité.
C’est le cas des pays scandinaves, mais aussi de Singapour ou de l’île Maurice, qui a réussi à diversifier son économie en misant sur l’éducation de sa population. Les Etats-Unis ont beaucoup à apprendre de ces exemples.

Pour l’instant, Facebook, Airbnb, l’économie collaborative ne génèrent pas de gains de productivité aussi puissants que ceux de la révolution industrielle, et nous ne savons pas mesurer ce qu’elles apportent au produit intérieur brut.
L’une de ces innovations finira-t-elle par changer la donne ? Impossible de le prédire, car, par définition, ce genre de rupture est imprévisible.

wikipedia

samedi 22 août 2015

C'est maintenant le temps des marchés de proximité, de l'autosuffisance la plus grande possible, du développement local, des circuits courts.
Au moins pour les produits de base (se déplacer dans un rayon de 10 ou 20 km, manger, se loger, se distraire, socialiser, se soigner, .....)
Un partie restera mondial (La recherche, la science, la technologie , l'information, les services informatiques (moteur de recherche, twitter etc ), mais notre survie ne devrait pas en dépendre.

mercredi 19 août 2015

Sachez que la création ne nous appartient pas, mais que nous sommes ses enfants.
Gardez vous de toute arrogance car les arbres et toutes les créatures sont également enfants de la Création.
Vivez avec légèreté sans jamais outrager l'eau, le souffle ou la lumière.
Et si vous prélevez de la vie pour votre vie, ayez de la gratitude.
Lorsque vous immolez un animal, sachez que c'est la vie qui se donne à la vie et que rien ne soit dilapidé de ce don.
Sachez établir la mesure de toute chose. 
Ne faites pas de bruit inutile, ne tuez pas sans nécessité ou par divertissement.
Sachez que les arbres et le vent se délectent de la mélodie qu'ensemble ils enfantent, et l'oiseau, porté par le souffle est un messager du ciel autant que de la terre.
Soyez très éveillé lorsque le soleil illumine vos sentiers et lorsque la nuit vous rassemble, ayez confiance en elle, car si vous n'avez ni haine ni ennemi, elle vous conduira sans dommage sur ses pirogues de silence jusqu'aux rives de l'aurore.
Que le temps et l'age ne vous accablent pas, car ils vous préparent à d'autres naissances, et dans vos jours amoindris, si votre vie fut juste, il naîtra de nouveaux songes heureux pour ensemencer les siècles.

Pierre Rabhi

mardi 18 août 2015


L'un des problèmes de notre société aujourd'hui, c'est que les gens ne veulent pas être utiles, mais importants. 
(attribué à Winston Churchill )

lundi 13 juillet 2015

Comment tout peut s'effondrer.

L'utopie a changé de camp: Est aujourd'hui utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant. Le réalisme au contraire, consiste a mettre toute l'energie qui nous reste dans une transition rapide et radicale, dans la construction de résilience locale, qu'elle soit territoriale ou humaine.

Pablo Servigne, Raphaël Stevens

mardi 30 juin 2015

Adorons le serpent

Dans la genèse, il y a 4 acteurs: Adam, Eve, Dieu ... et le Serpent.
Le personnage le plus sympathique, c'est le serpent : Il est intelligent,  pousse à s'interroger, à s'instruire, et est finalement libérateur.
Le plus odieux , menteur, égoïste,  c'est Dieu!
Coclusion:
1 - On devrait adorer le serpent.
2 - Pourquoi la religion fait du personnage du serpent un "mauvais" ?
3 - Pourquoi les religions adorent "Dieu" ?

Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que Yahweh Dieu ait faits. Il dit à la femme: " Est-ce que Dieu aurait dit: " Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin? "
La femme répondit au serpent: " Nous mangeons du fruit des arbres du jardin.
Mais du fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. "
Le serpent dit à la femme: " Non, vous ne mourrez point; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal. "
La femme vit que le fruit de l'arbre était bon à manger, agréable à la vue et désirable pour acquérir l'intelligence; elle prit de son fruit et en mangea; elle en donna aussi à son mari qui était avec elle, et il en mangea.
Leurs yeux à tous deux s'ouvrirent et ils connurent qu'ils étaient nus;



mardi 16 juin 2015

Krishnamurti

Krishnamurti

"La Vérité est un pays sans chemin"

"Si vous n’êtes pas en relation avec les êtres vivants de la terre, vous risquez de perdre votre rapport à l’humanité, aux êtres humains."

"La vraie éducation est une tâche mutuelle qui exige de la patience, de la considération et de la bienveillance."

"La créativité ne consiste pas simplement à peindre des tableaux, et à écrire des poèmes - ce qui est bien, mais reste minime en soi. L’important est d’être mécontent de fond en comble car ce mécontentement global est le début de l’initiative qui devient créative à mesure qu’elle mûrit ; et c’est la seule manière de découvrir ce qu’est la vérité, ce qu’est Dieu, car Dieu n’est autre que l’état créatif.
Il faut donc éprouver ce mécontentement total, mais dans la joie - comprenez-vous ? Il faut être complètement mécontent, sans se plaindre, mais avec joie, avec gaieté, avec amour. La plupart des mécontents sont mortellement ennuyeux : ils se plaignent sans cesse du manque de justesse de telle ou telle chose, ou bien ils souhaiteraient avoir une meilleure situation, ou bien ils voudraient que les circonstances soient autres, car leur mécontentement reste très superficiel. Quant à ceux qui ne sont pas du tout mécontents, ils sont déjà morts.

vendredi 15 mai 2015

 "Les joueurs ne connaissaient pas leurs ressources profondes en tant qu'équipe…"
Gonzalo Quesada: Entraineur de rugby

jeudi 23 avril 2015

pub


De plus, le besoin même de liberté, si essentiel à l'intelligence, exige une protection contre la suggestion, la propagande, l'influence par obsession. Ce sont là des modes de contrainte, une contrainte particulière, que n'accompagnent pas la peur ou la douleur physique, mais qui n'en est pas moins une violence. La technique moderne lui fournit des instruments extrêmement efficaces. Cette contrainte, par sa nature, est collective, et les âmes humaines en sont victimes.

L'État, bien entendu, se rend criminel s'il en use lui-même, sauf le cas d'une nécessité criante de salut public. Mais il doit de plus en empêcher l'usage. La publicité, par exemple, doit être rigoureusement limitée par la loi ; la masse doit en être très considérablement réduite ; il doit lui être strictement interdit de jamais toucher à des thèmes qui appartiennent au domaine de la pensée.

Simone Weil (En 1943 à Londres)

L’enracinement
Prélude à une déclaration des devoirs
envers l’être humain

mercredi 22 avril 2015

Tout peu changer - capitalisme et changement climatique (Naomi Klein)


Est il possible d'avoir des valeurs, des institutions, des actions qui répondent à une double nécessité : Lutter contre la pauvreté et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Pour combattre efficacement le dérèglement climatique , il est impératif d'entreprendre un retour à l’économie locale, et de réfléchir à ce que l'on achète, à la façon dont on consomme et aux modes de production. La règle  la plus fondamentale du droit commercial actuel, c'est qu'on ne peut privilégier la production locale au détriment de la production à l'étranger. Si l'on ne met pas en question la structure même de l'économie, on ne s'attaquera jamais à la véritable racine des problèmes.
Dans notre culture politique , il est difficile de mettre en doute l'orthodoxie du libre-échange. Il est impensable de s'attaquer au mythe de la croissance économique aveugle. Hors, si l'on veut garder une chance d’éviter une catastrophe climatique, cela est un préalable. Les spécialistes nous disent qu'il est encore temps, mais  dans le cadre de notre système économique et politique actuel , cela est impossible.
Nous devons avoir l'audace de penser autrement, d'imaginer l'avenir autrement.
Pour beaucoup, un bouleversement catastrophique du climat de la planète est plus facile a accepter que la perspective de rompre avec les dogmes économiques et les idéologies politiques.
Les pays riches doivent commencer à réduire substantiellement leurs émissions de CO2 dès maintenant. Si ils attendent des technologies "prodigieuses", des signaux climatiques plus clairs, un consensus international, il sera trop tard. La diminution de la consommation toucherait les 20% des individus les plus riches de la population. Et en plus, ces changements peuvent conduire à une société plus juste, plus homogène.
Nous devons tous prendre conscience que personne ne viendra résoudre la crise à notre place, et que si un changement doit se produire, il surgira nécessairement d'en bas.

Résistance au froid

Wim Hof 

mardi 20 janvier 2015

Nietzsche : « Quand on a la foi on peut se passer de la Vérité.»

dimanche 18 janvier 2015

Il vaut mieux allumer une bougie que de maudire les ténèbres

Lao Tseu

samedi 17 janvier 2015

“Un héros, c’est celui qui fait ce qu’il peut. Les autres ne le font pas.” Romain Rolland

jeudi 15 janvier 2015

Charlie

" Peuple de Dieu, as-tu oublié que tu étais le peuple des disciples du plus grand provocateur que la terre ait porté ? Jésus était un provocateur (les pharisiens, les sadducéens, les occupants romains, les riches, les religieux) chaque parole, chaque parabole, chaque enseignement, chaque action est une provocation (guérir un jour de sabbat, chasser les marchands du temple, prétendre être le Fils de Dieu). Jésus était un provocateur et il en est mort. Il a été crucifié parce qu’il avait provoqué les responsables religieux et politiques de son temps. Chaque prédication est une provocation : elle cherche à provoquer un changement, une conversion, un demi-tour, un repentir. Elle cherche à changer le monde. Voilà pourquoi je prêche. Pour changer le monde. Je veux être le disciple du grand provocateur qu’était Jésus. Transiger sur ce point, c’est vouloir assagir et museler la charge explosive de l’Evangile, rendre docile les chrétiens. " Si le sel perd sa saveur, comment redeviendra-t-il du sel ? Il ne vaut plus rien ; on le jette dehors et il est foulé aux pieds par les hommes. (...) Quand on allume une lampe, ce n’est pas pour la mettre sous le boisseau mais sur son support et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison " (Matthieu 5,13-16) " N’allez pas croire que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix mais le glaive " (Matt 10,34). Nous avons besoin de provocation et de provocateurs, parce que le monde tel qu’il est ne nous convient pas, parce que nous voulons changer le monde, parce que l’Evangile est venu pour changer le monde. " — extrait de la prédication de Samuel Amedro pasteur à Casablanca

samedi 10 janvier 2015

Légende cherokee

Un grand-père enseigne la vie à son petit-fils : « Deux loups se battent en toi, et à l'intérieur de tout le monde. Un bon et un mauvais. » « Mais alors, s'ils se bagarrent, lequel va gagner ? » interroge le petit-fils. Et le grand-père de répondre : « Celui que tu nourris ».