dimanche 26 décembre 2010

Gérer ses désirs: La clé du succès

http://www.koreus.com/video/enfants-marshmallow-test.html

Maintenant ou plus tard ?

Dans "Dune" de Herbert , le jeune Paul Atréides doit maîtriser ses pulsion lors du test du " Gom Jabbar " et prouver ainsi son humanité...

Certains semblent faire un lien entre la maîtrise des désirs et les succès professionnels, scolaires, dans la vie. La corrélation serait plus forte que pour les test de QI. (Et j'imagine les parents bien intentionnés qui vont torturer leurs enfants pour leur apprendre à contrôler leurs désirs ....)

Moi je crois que ce que le plus important, ce n'est pas la volonté, le contrôle, mais l'imagination: Si j'arrive à imaginer la jouissance future, que cette jouissance lointaine et imaginaire supplante la perspective d'une jouissance immédiate, cela me permet  d'attendre .



mercredi 15 décembre 2010

Adaptation et Polyvalence

Il se pose le problème de la formation [] de demain [] où les capacités de «suppléance», traduite en terme de rôle momentané, prendront de plus en plus d’importance.
Il s’agira bien, pour demain, de ne pas rester sur des compétences acquises [] mais bien d’en acquérir, d’en transférer, forcement d’en construire d’autres pour s’adapter, à la vitesse des situations mouvantes et fugitives, à d’autres problèmes, ceux qui naitront d’un [monde], pas seulement en mouvement, mais toujours plus [complexe].

Villepreux

samedi 4 décembre 2010

Deux est un nombre magique

La créativité: Une nouvelle science.
de Joshua Wolf Shenk

Comment marche les collaborations ?
Comment deux personnes - qui peuvent être parfaitement capables et talentueuses de leur coté - peuvent exploser en terme d'innovation, de découvertes, et de génie lorsqu'elles collaborent?
D'une certaine manière, cette question va de soi. Les collaborations, depuis toujours, ont produit des nouveautés utiles et belles.
Mais d'un autre coté, en examinant les performances des collaborations, c' est une idée neuve: Depuis des siècles, la science et la culture ont mis l'accent sur l'auteur - forcement unique et génial.
Notre culture célèbre les héros. Durant nos études nous sommes évalués individuellement. Notre vision de l'histoire se réduit à une suite de biographie.

La psychologie s'est longtemps intéressée aux individus.
Freud traitait ses patients en les faisant parler dans le silence, et voyait la guérison comme une réconciliation de leurs conflits internes.
Au delà de la maladie, la base de la vie normale et épanouie semble devoir venir de la personne isolée , de l'individu.
Même l'outil de base des relations - le langage, la façon de parler - est vu comme une caractéristique de l'individu et de ses capacités internes.

Le triomphe ultime du concept de l'individualisme, c'est que ce n'est plus vraiment considérée comme une idée : cela va de soi.
Les fonctionnements des inter-relations, des co-dépendances apparaissent comme des anomalies ou des dysfonctionnements.

Mais de nouvelles recherches commencent à s'intéresser à l'importance, au fonctionnement et à l'efficacité des relations entre individus.

Ces recherches ont commencé avec l'étude de la petite enfance et des relations mères - enfants, et la manière dont les deux interagissent - Avant, l'on considérait plutôt que les bébés répondaient aux sollicitations, et se comportaient simplement comme des récepteurs.


Les émotions, affirme Vaughan, sont liées à des relations sociales dès le début. Cette dynamique s'avère jouer un rôle crucial dans le développement des circuits neuronaux qui façonnent non seulement l'interaction, mais aussi l'autonomie. En d'autres termes, la manière dont nous vivons nous-mêmes est inextricablement liée à la façon dont nous faisons l'expérience des autres, si bien que, en regardant de près, il est difficile d'établir une distinction concrète entre l'autre et soi-même. (Cela soulève des questions sur ce qu'est le «soi» .)

La compréhension des «neurones miroirs» a également contribué à dissoudre la distinction. Il y a 10 ans, une équipe de chercheurs italiens a montré que des neurones activées lors de certaines actions par des singes macaques, quand ils prennent une cacahuète par exemple , sont aussi activées quand ils regardent quelqu'un d'autre prendre une cacahuète.
On exagère sans doute lorsqu'on dit que ce phénomène peut tout expliquer depuis l'empathie et l'altruisme jusqu'à l'évolution de la culture humaine. Mais le fait est que notre cerveau inscrit l'expérience individuelle et sociale en tandem.

Les neurones miroirs sont juste une brique dans le champs immense des «neurosciences sociale».
John Cacioppo et Gary Berntsen de L'Université de Chicago ont inventé ce terme. Ils ont aidé à montrer comment les liens sociaux ont un rapport avec tous les dysfonctionnements depuis la dépression et l'anxiété jusqu'à l'hypertension artérielle, l'obésité et les maladies cardiaques.

S'appuyant sur la psychologie évolutionniste, les expériences cognitives, et les scanners du cerveau, Cacioppo et ses collègues sont persuadés que ce que nous considérons comme le «moi» est dans son essence social. «On dirait un oxymore," dit Cacioppo. "Mais ce n'en est pas un. En fait, l'idée que le centre de notre univers psychologique, et même notre expérience physiologique, est "moi" - fondamentalement nous dénature comme espèce.

Ce n'est pas un hasard si cette nouvelle vision s'impose à un moment où le monde occidental ne s'identifie plus à l'individualisme ni ne s'oppose plus au collectivisme, comme durant la guerre froide.
Internet et les médias sociaux ont offert une métaphore évidente pour les inter-connexions. "Nous sommes prêts pour une révolution copernicienne en psychologie», dit Cacioppo. Si elle vient, l'ère du "Moi" va céder à quelque chose qui peut être beaucoup plus intéressant.

Le mythe du génie solitaire

Dans le domaine de la créativité, si nos relations nous façonnent si fondamentalement, pourquoi sont elles si mal connues ?
Pourquoi sommes-nous si intéressés par les génies solitaires, les grands hommes (et, depuis quelques temps, les grandes femmes)?
Les psychologues évolutionnistes pourraient mettre en évidence la façon dont nos ancêtres s'intéressaient au mâle alpha d'un groupe. Mais aujourd'hui il y a d'autres explications.

La plupart du temps, les hommes ou femmes d'action ont souvent un partenaire invisible.
L'éminent psychanalyste et sociologue Erik Erikson a reconnu que sa femme de 66 ans, Joan Erikson, a travaillé avec lui de façon si proche qu'il lui est difficile de dire qui a fait quoi. Mais c'est seulement lui qui en perçoit les revenus, et c'est son nom qui a fait la couverture des magazines. Il est reconnu tandis que sa femme reste dans l'ombre.

Cependant, les relations de couple hommes-femmes ne sont pas la seule cause expliquant l'effacement d'un des partenaires.

Braque et Picasso ont créé le cubisme ensemble, mais l'espagnol a été reconnu alors que l'histoire a oublié le Français trop effacé.


L'existence de partenaires cachés est habituel dans l'industrie et les universités: les comités de titularisation insistent et jugent le travail individuel, même si la collaboration est au cœur de la culture universitaire.
Les PDG sont devenus des étendard pour leur entreprise, alors que leurs efficacités dépendent de leurs partenaires et de leurs équipes. (Peut imaginer que Steve Jobs ait réinventé Apple sans Jonathan Ive, son gourou en design?)

Pour illustrer la persistance d'un partenaire caché regardons un exemple banal: Les éditeurs de livres restent discrets. Leurs réputations dépendent en grande partie des auteurs qui sont en général ingrats et particulièrement attachés à l'idée de leur propre génie.

Maxwell Perkins, grand éditeur, qui a découvert et mis en forme les œuvres de F. Scott Fitzgerald et Ernest Hemingway, a également découvert ou construit Thomas Wolfe. Leur collaboration a permis l'émergence des manuscrits tentaculaires des romans épiques de T. Wolfe.
Dans un premier temps, Wolfe a salué et remercié son partenaire.
Hélas, tous ces remerciements exubérants ont contribué à alimenter les critiques , attribuant une partie du mérite de l'oeuvre ... à l'éditeur!
T. Wolfe était fou de rage à la lecture de ces critiques.
Il ne pouvait pas saisir le paradoxe qu'il était à la fois un artiste complet et un partenaire à la remorque.
Perkins, quant à lui, a diminué avec insistance son rôle. «Les éditeurs ne font pas beaucoup, écrit-il,« Ils ne peuvent qu'aider un écrivain à se réaliser. " De cette façon, la déclaration minimise son rôle. Mais la question reste entière : quelle est leur part dans la réalisation de l'oeuvre?

Une autre raison liée à la persistance du mythe du génie solitaire, c'est que la «collaboration» semble acceptable que si elle s'établit entre pairs.
Alors qu'en fait, ce sont souvent les brillants virtuoses indépendants qui ont besoin le plus de relations et d'accompagnements.

Prenez le golf, par exemple. Selon les règles de circuit de la PGA, les golfeurs professionnels jouent sans entraîneurs ni directeurs. Donc, le rôle du psychologue, stratège et conseiller tombe sur le caddy (Le porteur de sac). Tiger Woods, désormais célèbre pour ses frasques conjugales, est depuis près de 11 ans avec Steve Williams qui tient le rôle de caddy. Ils sont vraiment très proches.
Au Championnat PGA 2000, Woods avait besoin de réaliser un coup exceptionnel. Williams sous-estime volontairement la distance. «L'évaluation des distance est un problème pour Tiger", a expliqué Williams au magazine Golf. "Je voulais donc ajuster la distance sans le lui dire."Tiger Woods a réussi la frappe et a remporté la coupe .

Si vous ne jouez pas au golf, vous ignorez bien sûr le rôle du caddy. Et il en va de même pour tous les secteurs que vous ignorez. Les chirurgiens sont connus et reconnus,tandis les rôles des infirmières ne sont ni connus ni valorisés.
Dans l'industrie cinématographique le directeur de la photographie n'est pas non plus très visible, alors que les initiés savent que leur travail est essentiels à la réussite du projet.
L'architecte Frank Gehry s'appuie fortement sur son adjoint, Craig Webb.

Cependant, cette méconnaissance n'est pas entièrement responsable du mythe de l'individu créateur et solitaire.
Ce mythe révèle notre façon de penser.

Considérons Emily Dickinson, qui personnifie le génie solitaire,qui écrit des poésies dans le silence de sa chambre, vêtu de blanc monastique.
L'histoire littéraire a révélé, sa collaboration durant plusieurs décennies avec sa belle-sœur. La poète brûlait de l'intérieur, mais sa belle-soeur qu'elle appelait «l'imagination» alimentais ses flammes.

Nous commençons à comprendre les conditions nécessaires à l'épanouissement de la créativité.
Les stéréotypes des idées de génie dans la tête de héros épiques cèdent la place à des explications plus complexes , sinueuses, mais avant tout sociales et relationnelles.

Historiquement, l'idée du héros individuel a déjà été contesté.
Certains ont contesté la théorie du "grand homme" dans l'histoire, mettant à la place l'accent sur les cultures.
D'autres plus radicalement ( Alfred North Whitehead) mettent l'accent sur l'échange et l'interdépendance, non seulement entre les personnes, mais aussi entre les espèces, de façon ponctuelle ou dans la durée.

En considérant le problème dans son ensemble, les processus de la pensée créative donnent le vertige. Beaucoup de gens perçoivent que ces processus sont dynamiques, et non statiques; que la création se fait l'un par l'autre, que les «moi» convergent dans le présent à partir des relations établies ou à venir. Il est difficile de nier que la créativité de l'homme provienne de la culture. Il suffit de regarder le transcendantalisme ou le cercle de Bloomsbury, ou les cultures propres à Apple ou Google, ou encore la communauté des physiciens lors de la découverte de l'atome.

Mais les mythes persistent pour une simple raison: Il est plus facile et satisfaisant de réduire un processus complexe à un simple caractère (Edison seul qui découvrit l'ampoule, ou Freud qui fonda la psychanalyse.)


L'esprit humain dépend de narrations et d'actions concrètes, alors que l'idée d'interdépendance se dissout facilement dans l'abstraction.

Essayons, par exemple, d'identifier les influences sur Einstein, et de dessiner des cercles concentriques autour de lui, d'abord avec ses interlocuteurs immédiats (y compris Michele Besso, avec laquelle Einstein a discuté de la théorie de la relativité), puis au cercle scientifique de son époque , jusqu'à l'influence de la génération précédente.

Pour s'attaquer au mythe du génie solitaire, nous avons besoin non seulement de nous appuyer sur les meilleures données scientifiques et historiques,mais nous devons également mettre l'accent sur l'unité sociale fondamentale: la paire, le couple. Comme Tony Kushner écrivait dans ses notes pour "Angels in America ", la plus petite unité indivisible est deux personnes, pas un seul: l'un est une fiction." Buckminster Fuller a eu à la même idée quand il écrit que «l'unité est plurielle et, au minimum, est de deux."

Dans le domaine de l'amour romantique, on accepte déjà la primauté de paires. Et une grande partie de cette nouvelle science des relations est axée sur l'intimité romantique et personnelle. Mais l'amour, dans son essence, est privé et impénétrable. De nombreux couples se querellent. Mais quelle est notre unité de mesure pour évaluer les «bonnes» relations? Est-ce la passion ardente? La durée? Le nombre d'enfants qui vont à polytechnique?

Avec la créativité, en revanche, les oeuvres peuvent être soumises à des tests et à des évaluations. Si vous aimez la musique des Beatles, vous reconnaissez également leurs talents et leur créativité.




vendredi 3 décembre 2010

Le pourquoi avant le comment.

Il ne s’agit pas de faire le choix d’organisation ou programmation précise mais bien d’amener les joueurs à bien comprendre comment [se situer] en plein mouvement []
C’est avoir donner du sens au principe d’utilité.
Qui et combien dans le ruck, qui et combien sur les largeurs et dans les vagues.
Le pourquoi avant le comment.
Le contexte situationnel commande.

Villepreux

dimanche 28 novembre 2010

Sur ma couche, dans les nuits, j’ai cherché celui qu’aime mon être.
Je l’ai cherché, mais ne l’ai pas trouvé.
Je me lèverai donc, je tournerai dans la ville,
dans les marchés, sur les places.
Je chercherai celui qu’aime mon être. Je l’ai cherché mais ne l’ai pas trouvé.

Cantique des Cantiques

jeudi 25 novembre 2010

Un singe comme les autres

Lecture du bouquin de l'anthroplogue Pascal Picq: "Le sexe , l'homme et l'évolution" : Quel choc!

A partir de l'étude des comportements des singes (Ethologie), il éclaire nos comportements (Sociaux , sexuels, famille, couples, monogamie, polygamie, polyandrie, dominance, compétition, plaisir, jalousie).

L'homme ne descend pas du singe: L'homme est un singe.

P. Pick s'agace régulièrement sur les concepts de "sciences humaines": Ou c'est scientifique ... et général, ou c'est humain (estimable bien sur ) mais alors souvent assez peu scientifique.

Au passage , il fait une relecture des textes de Darwin, et de Freud sur l'Homme "Originel" vraiment cruelle! (J'adore le genre "déboulonnage de statue" là c'est un peu 'Tir sur une ambulance" .)


Communication et efficacité

"L'équipe a été assez efficace sur les premiers temps de jeu. C'est un déficit de complicité entre les joueurs qui les ont empêchés de prendre les bonnes décisions au bon moment. Il s'agit plus de petites interférences dans la communication que d'une véritable incompréhension"

Didier Retière, entraineur equipe de France

"Nous n'avons pas bien communiqué entre nous, ni avec les avants d'ailleurs sur certaines annonces. Contre l'Australie, il faudra aller au plus simple pour que tout le monde se comprenne facilement. Cette semaine, nous discutons beaucoup, entre trois-quarts notamment, pour essayer de trouver des solutions collectivement."

Damien Traille

lundi 22 novembre 2010

Confucianisme taoïsme et kendo

On attribue une des origines des arts martiaux à des moines taoïste.
Les partisans du taoïsme se sont toujours opposés aux valeurs du confucianisme, au respect de l'ordre et du groupe. Ils recherchent l'épanouissement individuel, la liberté, même si ce mot peut recouvrir des concepts très particuliers (Plutôt détachement peut être). Le Taoïsme est très visible dans la poésie japonaise (haïku), sans doute dans la société japonaise, dans le zen, et l'on retrouve des traces de zen dans le kendo.
Tout ce qui est institutionnel, par nature, est imprégné de confucianisme. Je me souviens d'un professeur japonais qui avait commencé son cours de kendo par des rappels des valeurs du confucianisme (Respect des parents, du professeur, de la famille, du groupe, du pays etc ).

Personnellement, cette part de confucianisme dans le kendo me gonfle.

samedi 20 novembre 2010

L’encre du savant est aussi précieuse que la sang du martyr. (Proverbe arabe, coran ?)

Les savants sont les héritiers des Prophètes. (Coran)

Etudiez du berceau jusqu'à la tombe. (Coran)

'Le monde ne se maintient que par le souffle des enfants qui étudient. On n'interrompt pas l'enseignement des enfants même pour aller reconstruire le temple' (Talmud Chabbat 119A).




vendredi 19 novembre 2010

pédagogie de la réussite vs pédagogie de la sanction.

jeudi 18 novembre 2010

"Mal nommer les choses ajoute à la misère du monde"
Camus

dimanche 7 novembre 2010

"Le texte nous a donné le judaïsme,
l’imprimerie nous a donné le protestantisme,
qu’est-ce que nous donnera l’ordinateur ?”
Douglas Rushkoff

jeudi 28 octobre 2010

Des supermen

Une quatrième raison fonde l'émergence de Superman : la trop grande complexité des sociétés développées. Des gratte-ciel, des centrales électriques, des usines d'épuration, des pipelines, attaqués ou mis à mal par quelques hommes déterminés, peuvent paralyser durablement une ville, voire une région. Et les institutions sont trop lentes et trop bureaucratiques pour anticiper d'où viendra le prochain coup.

dimanche 24 octobre 2010

Fin du monde

Nos sociétés ne sont pas fondamentalement différentes des sociétés sauvages ; elles se préparent aux catastrophes futures en se racontant des histoires sur les êtres composant leur environnement. Si l'histoire de la pandémie marche si bien, c'est parce qu'elle touche très profondément à notre rapport à la nature et à la mort.

Frédéric Keck, anthropologue,auteur d' "un monde grippé "

Avenir peur et espoir

la science suscite à la fois des peurs nouvelles et fournit les moyens de se rassurer.


lundi 23 août 2010

Mont Perdu

En venant de la brèche de Roland, il faut tout faire comme si on montait au Marboré. Au dernier moment, le contourner par le sud.

Trop pris d'affaires à manger: Ne prendre que de bons produits (Pain, fruits sec, fruit frais) en quantité raisonable. (Moins de 700 gr /jour) Eviter les barres chocolatés.

Prendre des pansement pour pied (Indispensable)

mercredi 28 juillet 2010

On doit respecter Dieu et Bouddha mais ne pas en dépendre.
Musashi

mercredi 14 juillet 2010

Confiance en soi et indifférence à l'échec

.... Il est essentiel si nous voulons agir convenablement, de cultiver une attitude de confiance combinée à une certaine indifférence - Confiance dans notre capacité de réussir l'acte en question et indifférence à l'égard d'un échec possible.

Aldous Huxley

dimanche 11 juillet 2010

Le but du commandement n'est pas d'assurer le contrôle étroit - tache illusoire et contre-productive - il est de permettre l'efficacité de chacun dans le sens de la mission d'ensemble
Général Desportes

"Le commandement en chef ne doit indiquer que la direction générale, déterminer simplement les buts a atteindre; quand aux moyens à employer pour y parvenir, ils doivent être abandonnés au libre choix des organes d’exécution, sans quoi le succès est impossible.
Napoléon


"Passion du risque, essence de la stratégie" De Gaulle
Losqu'il s'agit d'agir en milieu complexe, la "logique d'invention", de construction permanente, doit prendre le pas sur la logique de programmation. (Dominique Genelot)

samedi 19 juin 2010

vision


On trouve des conseils sur la nutrition, le repos, les étirements, le mental mais presque rien sur la vision. Cela est bizarre, car toutes nos activités sont liées à nos capacités à voir. Les yeux commandes et le corps ou la main suivent.

Quand on parle de vision, on ne parle pas que de voir la ligne du bas du tableau du médecin du travail!
Si la vision inclue l'acuité visuelle, on pourrait parler aussi de la vision dynamique (Perception d'objets en mouvement), de la mémoire visuelle , des mouvements des yeux, de la vision centrale et périphérique, du temps de réaction etc.

vendredi 21 mai 2010

Décision

Les décideurs examinent les solutions séquentiellement et ils s'arrêtent de réfléchir quand ils trouvent la solution leur procurant un niveau minimal de satisfaction et non un optimum.

lundi 17 mai 2010

Maîtrise de l'intention

« Pour moi, l’important n’est pas le résultat. Il ne vient qu’en troisième position. Ce qui compte avant tout, c’est l’intention. Au début de ma carrière, je recherchais la perfection dans le résultat. J’ai appris il y a environ cinq ans que ça ne marcherait pas et réalisé que cela allait peut-être me tuer. Ensuite, donc, la réalisation. Il est possible de trouver la perfection, mais pas tout le temps, puisque nous sommes des êtres humains. En revanche, l’intention, on la maîtrise, on peut choisir pourquoi on fait les choses »
 Wilkinson

dimanche 2 mai 2010

de l'utilité du coach

Les footbolleurs joueraient infinitement mieux sans entraîneur.[] Il faut supprimer cette excroissance que sont les entraîneurs. Ce sont des fanatiques. Des caporaux. Qu’est-ce que ça signifie être entraîneur? L’entraîneur, c’est le guignol d’une farce. ça ne devrait pas exister. Il y a une loi du foot : « quand on change d’entraîneur, on gagne dans la semaine ». Obviously. Le type, à peine arrivé, ne s’est pas encore lavé les dents, n’a jamais parlé avec les joueurs… et son équipe gagne le match. Bien sûr : en réalité, on n’a aucun besoin de ce fantôme. Je rêve d’un football moderne. Anarchiste. Sans entraîneur.
[...]
Dans la tauromachie, il y a le cabestro. C’est l’animal châtré qui empêche le taureau d’être un taureau. Eh bien l’entraîneur, c’est un cabestro.

Arrobal

samedi 3 avril 2010

Le Narrateur

Ce narrateur décrédibilisé, les théoriciens du récit l'appellent un "narrateur peu fiable" ("unreliable narrator"), depuis l'ouvrage séminal de Wayne C. Booth paru en 1961, The Rhetoric of Fiction.

De nombreuses raisons peuvent expliquer le faible crédibilité d'un narrateur : l'instabilité psychologique, la tentative délibérée de tromper le lecteur ou le public, des préjugés réitérés concernant la race, la classe ou le sexe des personnages, de graves défauts de personnalité comme le mensonge pathologique ou le narcissisme, les contradictions des actions et des jugements, la versatilité du narrateur...


Les fables du néolibéralisme s'efforcent d'héroïser un nouvel individu type que le sociologue américain Richard Sennett a défini ainsi : un "nouveau moi, axé sur le court terme, focalisé sur le potentiel, abandonnant l'expérience passée".

Ce qui le définit, ce n'est plus le respect des règles, mais l'aptitude à les changer; non plus la continuité d'une action, mais la capacité à tourner le dos à ses engagements et à mettre à profit les circonstances selon ses préférences personnelles et ses intérêts.


... les romanciers, eux, savent que la confiance du lecteur est une chose très fragile et réversible et que le lien ténu qui les unit au lecteur peut se briser si la crédibilité du narrateur est compromise.

Christian Salmon

dimanche 14 mars 2010

centralisme

Pourquoi s'obnubiler sur des méga-projets? Pourquoi ne pas favoriser des mini-centrales locales (eau, air, bois, soleil ...) sans utilisation de camions énergivores ... Mais tout ce qui est "local" et "autonome" fait peur aux politiques car ils perdent une partie de leurs pouvoirs opaques!

samedi 6 mars 2010

de l'arrogance des nombres

Dans l'hindouisme, notamment, le nombre rond, celui qui "tombe juste", est un signe humain d'orgueil. Il indique la chose parfaite, finie, accomplie une fois pour toutes... donc morte. Le nombre boiteux, lui, indique la chose qui se fait, en mouvement, donc la vie.

lundi 15 février 2010

« La vraie forme de pauvreté est la pauvreté de l'espoir. Chaque être humain possède en lui une réserve d'énergie infinie pour qu'il atteigne son but, si et seulement si cette énergie est utilisée dans une dynamique du construire et non dans une dynamique du combattre (...)

Nader Khalili

Performance

En particulier les managers devraient prendre conscience de l'importance du suivi individuel, et de l'intérêt de phases de récupération significatives. Comme le rappelait un guide de haute montagne et coach, "un sportif bien géré, il fait une belle performance ; mais après on le laisse souffler, on le masse, on le soigne, on le "débriefe", bref on prend soin de lui".

La haute performance attendue aujourd'hui de nombreux salariés ne sera durable qu'à la condition de contreparties très significatives en termes de management.


Le Monde

samedi 13 février 2010

Collectif et frime individuelle

Non, ce ne sont pas à ses arrières de se débrouiller pour suivre les percées frimeuses !
C’est au joueur de se mettre au service du collectif, pas l’inverse. Quand le soutien est plus lent, il faut courir plus lentement mais construire : c’est le B-A-BA de la vraie performance collective (= s’aligner sur le plus lent, et non pas mettre en exergue la rapidité individuelle et stérile : ça c’est le bling-bling, je sais que c’est dans l’air du temps, mais le rugby n’est pas le terrain de jeu des traders).

relativisme culturel

Le futur est classiquement "devant soi"... sauf chez une population andine, les aymaras pour lesquels, linguistiquement, l'avenir est dans le dos, les yeux étant tournés vers ce qui est vu, donc le présent et le passé.

dimanche 7 février 2010

Management

« Le rugby, ce n’est pas de la balistique. Les joueurs doivent analyser leur jeu, comprendre ce qu’on leur réclame, déterminer ce qu’ils veulent réussir, comment y parvenir et ne pas attendre qu’un coach le leur dise »

Andy Robinson (sélectionneur Ecosse)


samedi 6 février 2010

Notre plus grand ennemi

Notre plus grand ennemi n’est ni la Chine, ni l’Iran, ou les îles Vanuatu, mais l’idéologie de l’affrontement, l’idéologie qui nous place en compétition au lieu de nous placer les uns à côté des autres.

Vu dans un commentaire du monde

mercredi 27 janvier 2010

Polyvalence

"Sur le développement des capacités de tous à "suppléer" ( déjà), c'est-à-dire de savoir jouer provisoirement dans n’importe quel rôle exigé par le jeu, en acceptant en fonction du contexte situationnel de prendre à tous moment l’initiative qui s’impose, quel que soit le type d’action et la forme de jeu dans lequel le joueur se trouve impliqué."

Villepreux,
Entraineur de l'equipe de rugby du "Stade Toulousain"

lundi 4 janvier 2010

preuve et expertise en medecine

en medecine ... "l'avis d'expert est reconnu par l'ensemble de la communauté médicale comme le plus faible niveau de preuve pour apprécier la validité d'une information médicale".

On s'en doutait!